Il y avait une fois Italiani pocket, débarquée à Paris en 2002 et qui connaissait pas mal de restos à cause de son frigo constamment vide ! Il y avait une fois un couple d’amis d’Italiani pocket, qui vivait à Bruxelles et qui venant pour le week end lui proposèrent d’aller dîner au Café du commerce, restaurant proposé par un de leurs amis amateurs de bonnes tables… et quelle découverte pour moi ! 😀
J’ai un peu arrêté de recenser des restaurant sur le blog, car les ouvertures et fermetures d’établissements vont tellement vite que je n’arrive pas à les suivre pour avoir toujours du contenu actualisé, mais ici on parle d’un resto qui date de 1921 et je ne crois pas qu’il fermera ses portes si tôt ! 🙂
Le Café du commerce est une institution, comme Chartier, qui fait partie des bouillons parisiens (pour découvrir le concept de bouillon, rdv à la fin du post) et vous ne devez donc pas vous faire décourager par son air chic, en réalité ce sont des endroits très populaires (comme d’ailleurs les plats et le service !).
Nous sommes allés dans ce restaurant car l’ami gourmet est un grand fan d’andouillette (bon…chacun ses goûts) et au Café du Commerce on peut trouver les andouillettes 5a.
Nous nous sommes demandés « mais ça veut dire quoi 5a bordel? », nous avons chercher et nous découvert que ça veut dire:
Association Amicale des Amateurs d’Andouillette Autenthique
Le Café du commerce naît en 1921 et appartient aux « bouillons » parisiens du XIXe siècle, des restaurants économiques à prix fixe et qui pouvaient accueillir beaucoup de monde. A l’origine on servait du bœuf en pot dans son bouillon d’où le nom. D’autres plats économiques enrichirent ensuite la carte.
En 1920 l’immeuble de trois étages au 51, rue du Commerce, était magasin de tissu qui, en 1921, se transforma en restaurant destiné à nourrir les ouvriers de l’industrie automobile, à l’époque en plein expansion dans le quartier Javel – Grenelle. Pendant la deuxième guerre mondiale, Monsieur Paul, propriétaire de l’époque, devient célèbre pour les prix abordables qu’il pratiquait dans son restaurant (une partie des repas était en fait financée par la Mairie du 15e arrondissement).