BilletRéduc – réductions pour spéctacles et plus
04/08/2014Italiani pocket vs l’échange de bagages
18/08/2014Il y a quelque année, si quelqu’un me disait
Allez, on prend un café ?
La boisson.
Je connais plein d’italiens qui se plaignent que le café à l’étranger n’est pas bon, et je n’arrêterai pas de leur dire que c’est normal, car ils ne sont pas en Italie ! Je leur explique aussi qu’il y a plein de français qui détestent le café italien car ils le trouvent trop fort, donc tout est relatif dans ce monde !
La différence principale entre nos deux Pays est qu’en France un café normal c’est une petite tasse remplie à ras bord, et un italien ne doit jamais oublier d’ajouter bien serré à sa commande s’il veut que la tasse soit remplie à moitié.
Où boit-on le café.
Un peu de glossaire avant de commencer :
- le café français est le bar italien, alors que le bar en français est plutôt un pub en italien ou… un poisson ! Cela peut prêter à confusion ! :-p
- Un café français peut aussi être un café tabac, ou un café brasserie. En Italie ce dernier pourrait se rapprocher aussi d’un pub, mais il n’y a pas vraiment le même concept de restauration, où l’on peut manger à n’importe quelle heure pour déjeuner et/ou dîner.
Les cafés ont souvent une terrasse, c’est à dire des mini-tables à l’extérieur, avec les chaises alignées sur le trottoir pour regarder le passage des gens.
Souvent les terrasses sont munies de chauffages extérieurs et même en hiver, à -10°, il y a toujours quelqu’un dehors qui fume et qui boit son café brûlant. Quand il fait vraiment froid, les terrasses se transforment en vérandas : les propriétaires montent des structures en fer et des bâches en plastique qui protègent du vent et même si on est à l’extérieur on a l’impression d’être à l’intérieur.
Généralement les cafés ouvrent très tôt et ferment après le dîner (tout dépend du quartier).
Et maintenant on passe au vrai concept de café que j’aime beaucoup.
Il y a trois façon d’approcher le café :
- A l’italienne : on commande un café au comptoir, on le boit et on part (c’est en général moins cher) ;
- Le je prends mon temps : on s’assoit à une table, on attend le serveur et on profite du passage en sirotant son café ;
- Le squatteur. C’est ce que j’aime le plus des cafés parisiens, on peut rester assis longtemps sans que personne (ou presque) vienne vous casser les pieds. Toutefois, si le quartier est touristique et/ou un peu chic, le serveur (souvent très désagréable) ne vous laissera pas du tout tranquilles et vous pressera pour commander ou alors dégager ! A Paris il y a donc plein de cafés où l’on peut voir des personnes toutes seules qui travaillent à l’ordinateur, qui lisent ou téléphonent et le café dévient une excuse pour profiter d’un deuxième bureau par exemple.
Le petit-déjeuner
Dernière chose, mais pas moins importante, et pour laquelle les italiens se font systématiquement avoir en arrivant à Paris : LE PETIT DÉJEUNER A L’ITALIENNE N’EXISTE PAS, vu que le bar (dans le sens italien) n’existe pas ! Mais ça c’est une autre histoire que vous pouvez lire ICI.