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25/02/2013Aujourd’hui, j’ai envie de vous préparer au monde magique et mouvementé des vestiaires français en vous parlant du vestiaire de mon école de danse. Voici ici une liste des éléments qui vous aideront, en cas de désorientation ou d’amnésie, à comprendre que vous vous trouvez dans un vestiaire parisien (je précise que j’ai toujours été très tolérante quant aux « us et coutumes » des autres et que mon niveau de tolérance quant à ce qui est sale est très élevé). :-p
1. Les tongues sont une option
Tout le monde court pieds-nus du vestiaire aux toilettes, des toilettes à la douche et de la douche au vestiaire. Ah, il y en a aussi qui traversent la douche en chaussettes et/ou en chaussures pour rejoindre l’autre accès au vestiaire. Résultat : sur les carreaux de douche vous avez l’embarras du choix entre traces des toilettes précédentes, restes de chaussettes mouillées et tout ce que l’on peut coller sous une chaussure. Et tout le monde prend tranquillement sa douche, pieds-nus !
2. Celles qui prennent une douche représentent vraiment un minuscule pourcentage
Presque toutes rentrent de la salle complètement en sueur, elles s’essuient à la hâte, se mettent en deux temps trois mouvements du déodorant et se rhabillent. Ne venez pas me dire qu’elles se lavent chez elles parce qu’alors je ne vois pas la raison de se maquiller et de se coiffer avant de sortir de là.
3. C’est pour cela qu’une grande partie d’entre elles viennent avec juste leur sac à main
…dans lequel il y a le déodorant, une éventuelle serviette minuscule et des chaussures de rechange, le tout mis absolument pêle-mêle en contact avec tout le reste et puis, voilà, c’est bon. Je regarde mon très gros sac et comprend la raison de cette différence.
4. Mais il y a aussi celles qui prennent une douche
et, vu que je suis une de celles-ci, j’ai observé divers types de comportements :
- il y a celle qui entre dans la douche, cheveux attachés. Elle se passe un coup de jet d’eau et ressort, une serviette enroulée autour de la taille
- il y a celle qui entre dans la douche, cheveux attachés, avec éventuellement un bain moussant et sort sans l’ombre d’une serviette. Elle inonde un peu le vestiaire et se rhabille sans se sécher (true story).
En aucun cas, elles ne se lavent les cheveux et, si elles se les lavent, elles ne se les sèchent absolument pas. Pourquoi le faire lorsque l’air peut s’en charger lui-même, non ?
En somme, l’avantage d’être une étrangère et d’avoir reçu une autre éducation en matière d’hygiène personnelle, c’est qu’après cinq minutes, je suis complètement seule dans le vestiaire, avec mes étranges tongues roses en plastique, mes deux serviettes (l’une pour les cheveux et l’autre pour le corps) et surtout mon sèche-cheveux qui, lorsque je l’allume, fait tourner les quelques têtes encore présentes sur les visages desquelles s’affichent un regard étonné et une pensée naissante:
« MAIS DE QUELLE PLANETE ELLE VIENT, CELLE-CI? «