Aujourd’hui, j’ai envie de vous préparer au monde magique et mouvementé des vestiaires français en vous parlant du vestiaire de mon école de danse. Voici ici une liste des éléments qui vous aideront, en cas de désorientation ou d’amnésie, à comprendre que vous vous trouvez dans un vestiaire parisien (je précise que j’ai toujours été très tolérante quant aux « us et coutumes » des autres et que mon niveau de tolérance quant à ce qui est sale est très élevé). :-p
Tout le monde court pieds-nus du vestiaire aux toilettes, des toilettes à la douche et de la douche au vestiaire. Ah, il y en a aussi qui traversent la douche en chaussettes et/ou en chaussures pour rejoindre l’autre accès au vestiaire. Résultat : sur les carreaux de douche vous avez l’embarras du choix entre traces des toilettes précédentes, restes de chaussettes mouillées et tout ce que l’on peut coller sous une chaussure. Et tout le monde prend tranquillement sa douche, pieds-nus !
Presque toutes rentrent de la salle complètement en sueur, elles s’essuient à la hâte, se mettent en deux temps trois mouvements du déodorant et se rhabillent. Ne venez pas me dire qu’elles se lavent chez elles parce qu’alors je ne vois pas la raison de se maquiller et de se coiffer avant de sortir de là.
…dans lequel il y a le déodorant, une éventuelle serviette minuscule et des chaussures de rechange, le tout mis absolument pêle-mêle en contact avec tout le reste et puis, voilà, c’est bon. Je regarde mon très gros sac et comprend la raison de cette différence.
et, vu que je suis une de celles-ci, j’ai observé divers types de comportements :
En aucun cas, elles ne se lavent les cheveux et, si elles se les lavent, elles ne se les sèchent absolument pas. Pourquoi le faire lorsque l’air peut s’en charger lui-même, non ?
En somme, l’avantage d’être une étrangère et d’avoir reçu une autre éducation en matière d’hygiène personnelle, c’est qu’après cinq minutes, je suis complètement seule dans le vestiaire, avec mes étranges tongues roses en plastique, mes deux serviettes (l’une pour les cheveux et l’autre pour le corps) et surtout mon sèche-cheveux qui, lorsque je l’allume, fait tourner les quelques têtes encore présentes sur les visages desquelles s’affichent un regard étonné et une pensée naissante:
« MAIS DE QUELLE PLANETE ELLE VIENT, CELLE-CI? «